Si les métiers du social ont la réputation d’être mal rémunérés, ce n’est pas le cas pour tous. Ici, Educatel met en lumière les métiers du social bien rémunérés en France.
Aide médico-psychologique
Accompagnant les personnes âgées ou handicapées afin de leur permettre de conserver une vie sociale, l’aide médico-psychologique porte plusieurs casquettes. Au quotidien, l’amp aide les personnes dépendantes dans les gestes de la vie, qu’il s’agisse de la toilette, de l’habillage ou de la prise du repas. Il est en charge de distraire la personne et de s’assurer que cette dernière puisse maintenir une vie sociale. Il peut aussi intervenir auprès d’enfants en difficulté. Dans ce cas, il sera en charge de stimuler leur attention et de les aider à développer leur méthode de communication.
L’aide médico-psychologique dispose de qualités relationnelles certaines, d’une forte empathie et d’un bon mental. Il doit aussi être stable émotionnellement et rester professionnel même dans les situations les plus difficiles.
Dans le secteur privé, le salaire d’un amp est fixé par des conventions collectives. En début de carrière, il touchera le SMIC mais avec de l’expérience, son salaire pourra atteindre les 2 000 euros net par mois, sans compter des primes éventuelles. Dans la fonction publique, le salaire de l’aide médico-psychologique dépendra de son grade et de son échelon. On peut estimer que la rémunération d’un amp débutant avoisine les 1 400 euros net par mois et peut atteindre environ 1 900 euros net mensuels.
Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM)
Indispensable auprès de l’enseignant, l’ATSEM l’assiste dans toutes les tâches éducatives et pédagogiques qui rythment une journée de classe, de la préparation de ces dernières à leur réalisation.
L’agent territorial spécialisé des écoles maternelles est un professionnel qui sait cerner les besoins d’un enfant et est capable d’accompagner ce dernier dans l’acquisition de son autonomie. L’ATSEM est aussi là pour participer à la surveillance des élèves et pour veiller à leur sécurité et à leur hygiène. Il est aussi amené à interagir avec les parents, à participer à l’entretien des salles de classes et du matériel éducatif ainsi qu’à les encadrer lors du repas ou lors de sorties.
Pour bien remplir ses tâches, l’ATSEM doit posséder plusieurs qualités. Il doit être polyvalent, patient et posséder un bon sens de la communication et savoir garder son calme en toute circonstance, même les plus stressantes ou éprouvantes. Il doit aussi être méticuleux et rigoureux, en particulier dans la préparation d’activités éducatives.
Débutant, un agent territorial spécialisé des écoles maternelles touchera un salaire équivalent à 1 540 euros brut par mois. Ce salaire pourra atteindre 2 185 euros brut mensuels. Avec de l’expérience, il pourra évoluer selon un système d’échelon par le biais de promotions internes ou de concours réservés aux ATSEM.
Assistant de vie aux familles
Aussi appelé auxiliaire de vie sociale ou auxiliaire de vie aux familles, l’ADVF est un professionnel bien connu dans le secteur du social. En charge d’accompagner des personnes dépendantes dans leur vie quotidienne, il doit être capable d’assurer plusieurs missions. Celles-ci vont d’aider la personne du lever jusqu’au coucher et passent par la toilette et autres soins d’hygiène, les repas, l’habillement ou encore les tâches ménagères et l’entretien du logement. L’ADVF devra aussi gérer les courses et sorties quotidiennes ainsi que s’occuper de différentes tâches administratives. Dans certains cas, il lui sera aussi demandé de participer à l’apprentissage de base d’un enfant ou de veiller au bon appareillage d’équipements médicaux.
Au niveau des qualités et compétences de l’ADVF, on peut citer un sens du service développé et une grande patience. Souvent confrontés à des situations difficiles, il devra faire face à ces dernières tout en maintenant un climat de confiance et de respect, et en veillant au bien-être de la personne.
Du fait du nombre de tâches qui lui reviennent, l’assistant de vie aux familles se doit d’être organisé et rigoureux. Communiquer de façon efficace afin de transmettre des informations claires et précises est également nécessaire, qu’il s’agisse de la personne accompagnée ou de son entourage.
En moyenne, le salaire d’un ADVF oscille entre . Avec de l’expérience, l’ADVF peut compléter sa formation et évoluer vers des postes d’aide à domicile avec plus de responsabilités. Son salaire évoluera alors également.
Moniteur éducateur
Travaillant auprès d’adultes ou d’enfants en difficulté, en situation de handicap ou de dépendance, le moniteur éducateur est un professionnel dont la tâche principale est d’aider ces derniers dans les actes basiques du quotidien. Au sein d’établissements spécialisés, le poste de moniteur éducateur touche un public varié : jeunes enfants et adolescents, personnes handicapées, personnes âgées, adultes en situation de précarité… Pour les aider, il devra notamment renforcer leurs capacités de socialisation et les accompagner dans leur prise d’autonomie afin que ces derniers intègrent ou se réinsèrent dans la société avec le moins de difficultés possibles.
Comme dans tous les métiers du social, le moniteur éducateur doit avoir goût de venir en aide à l’autre, mais aussi posséder un bon sens du contact et une forte empathie. Il doit également être tolérant, patient et se montrer disponible. Peu importe la situation, le moniteur éducateur doit garder la tête froide et ne pas se laisser submerger par ses émotions : il doit pouvoir apporter de la stabilité à des personnes qui en manquent parfois. Enfin, devant parfois préparer des activités ou gérer des tâches de la vie quotidienne, il doit être organisé et rigoureux.
Le salaire d’un moniteur éducateur débutant se situe en moyenne entre 1 400 euros et 1 600 euros brut par mois. Cependant, cette rémunération évoluera avec l’expérience. Le moniteur éducateur pourra aussi évoluer vers d’autres postes, plus spécialisés, comme celui d’éducateur de jeunes enfants ou encore d’éducateur technique spécialisé. Il lui sera aussi possible de préparer le diplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et familiale.
Puéricultrice
Infirmière spécialisée dans les soins médicaux et le développement des jeunes enfants, la puéricultrice remplit aussi bien d’autres rôles. Prévention, éducation et conseil, elle porte plusieurs casquettes et les tâches qui lui reviennent diffèrent selon son lieu d’exercice. Par exemple, au sein d’une maternité, la puéricultrice travaille étroitement avec la sage-femme. Elle prend en charge les nourrissons, encadre leur alimentation et leur toilette, effectue leurs premiers examens, etc. Dans un service pédiatrique, la puéricultrice se concentre davantage sur les soins des enfants malades et à l’accompagnement des familles. Pour finir, en centre de PMI (Protection maternelle et infantile), elle assure la prévention et l’information auprès des familles et délivre des agréments concernant les assistantes maternelles. Une puéricultrice peut aussi travailler en crèche, halte garderie ou au sein d’une structure sociale dans laquelle elle jouera un rôle de conseil auprès des éducateurs.
L’infirmière puéricultrice doit justifier de la maîtrise de notions spécifiques telles que la santé et l’alimentation de l’enfant, la pharmacologie et les soins obstétriques. Elle doit aussi faire preuve de vigilance et d’un grand sens de l’observation. Le travail en équipe ne doit pas lui faire peur et il est essentiel qu’elle possède un bon sens du contact, que ce soit avec ses collègues ou avec les parents des enfants. Une bonne résistance mentale est aussi indispensable, les situations auxquelles elle est confrontée étant parfois éprouvantes.
En début de carrière dans la Fonction publique hospitalière, une puéricultrice est rémunérée environ 1540 euros bruts par mois, sans compter d’éventuelles primes. Avec de l’expérience, elle pourra accéder à des postes de direction en structure d’accueil ou se spécialiser dans l’encadrement d’équipes professionnelles.
