Comment devenir freelance ?

Pour commencer, posons les bases. Le terme de freelance ou freelancing est un anglicisme qui définit un travailleur indépendant, en ligne ou non, quel que soit son métier. Il peut à la fois travailler dans les métiers de la bureautique, de l’informatique, sur le web que dans les métiers manuels. Ce qui distingue le travailleur indépendant du salarié standard est qu’il n’existe aucun lien de subordination entre lui et la société cliente. En effet, c’est le principe même du travailleur indépendant et des freelances : pouvoir travailler librement pour différentes entreprises. Beau projet, non ?

Mais alors, qu’est-ce que l’activité des freelances ? Même si il reste étonnamment encore peu encadré juridiquement en France, le statut de travailleur en freelance s’est énormément développé ces dernières années dans l’Hexagone. Avec le confinement induit par la Covid-19, de nombreuses personnes ont pris le temps de se lancer dans une autre pratique de leur profession et dans la création d’un projet sur le web. Cette nouvelle forme de travail s’adapte parfaitement à de nombreux métiers et secteurs professionnels.

Si vous aussi vous désirez faire votre entrée dans la vie de freelance et entamer une reconversion professionnelle dans votre propre entreprise, il est important de déjà tout connaître de votre métier pour n’être à la merci d’aucune surprise. Les compétences avant tout. En effet, généralement, un travailleur en freelance est l’entrepreneur de son propre business en ligne. Mais attention, si le statut juridique d’un freelance offre de nombreux avantages pour tous ceux qui souhaitent travailler de façon autonome sur le web, il y a certaines obligations qu’il faudra remplir pour pouvoir adopter ce statut et cette activité. Les affaires sont les affaires.

Le projet et le choix de travailler à son compte sur le web et devenir chef de sa propre entreprise offre une grande autonomie dans son travail. Les salariés freelances peuvent choisir leurs services, leurs horaires de travail, ainsi que la quantité de missions qu’ils souhaitent réaliser dans la journée. La rémunération et le contrat des missions peut aussi être définie au cas par cas, en accord avec chaque client. C’est l’une des choses à prendre en compte avant de se lancer dans le grand bain de la création de l’activité de freelance et d’un business plan bien précis. Le revenu d’un salarié freelance est très variable.

Le défi majeur de la vie en freelance est le fait d’être seul à gérer les différentes fonctions d’une activité commerciale. L’activité de freelance demande une gestion complète de sa propre société sur le web et des clients, donc de nombreuses compétences. Il se doit de savoir gérer la production de son offre, son prix, les différents contrats légaux, le marketing de son activité, les ventes sur le web, les finances de l’entreprise, les aléas de l’informatique et sa comptabilité. Naturellement, il est possible de faire appel à une aide extérieure, notamment pour tout ce qui est statut juridique, niveau d’imposition, régime fiscal, chiffre d’affaires, fiscalité des freelances, comptabilité et nouvelles technologies. Mais le salarié en freelance devra assumer seul ses choix et le coût engendré par de telles prestations de service. Il est donc préférable de se former en amont en comptabilité ou autres et d’être qualifié sur tous ses points afin d’assurer une prestation impeccable pour le client et ainsi économiser l’externalisation de ces missions.

Chose supplémentaire à prendre en compte avant de devenir chef de sa propre entreprise et d’opter pour la possibilité du freelancing, il n’est pas rare qu’un travailleur indépendant vienne parfois à manquer de travail et de client, et donc de rentrée d’argent. Il sera donc important de savoir épargner dans les bons moments pour subvenir à vos besoins dans des moments plus difficiles pour votre projet d’entreprise. On appelle ça l’épargne de précaution. Cette somme est généralement constituée de 2 à 4 mois de salaire mais il est conseillé pour les freelances d’épargner 4 à 6 mois de revenus pour anticiper les éventuelles périodes creuses de vos affaires ou en cas de faillite. Le prix du succès.

Devenir freelance et indépendants est un choix très apprécié des salariés ou encore des personnes en situation de chômage. Cela représente une certaine liberté du travail ainsi que des avantages financiers. La voie du métier indépendant est ouverte à de nombreux professionnels travaillant dans différents secteurs, avec différents clients. Mais alors, comment devenir salarié freelance en France et vous lancer dans la création de votre projet ? Découvrez nos conseils pour un démarrage facile dans le monde de l’indépendance professionnelle et les différents statuts juridique de cette activité.

Avant toute chose, avant de signer son premier contrat de mission, le salarié en freelance doit impérativement posséder un numéro SIRET, souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) et être enregistré auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE).
Côté coup de pouce, il existe trois choix d’aides financières différentes pour vous aider à la création de vos affaires et devenir un freelance débutant. L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE) tout d’abord, est un régime d’exonération partielle des cotisations sociales pendant au maximum un an lorsque vous créer une entreprise individuelle ou une société. Pour bénéficier de ce contrat, vous devez détenir plus de 50% du capital de votre entreprise.

Le régime d’aide à la reprise ou à la création d’une société (ARCE) ensuite, est attribuée par Pôle Emploi. Pour bénéficier de ce contrat, vous devez bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et avoir obtenu l’ACRE. Cette aide consiste à recevoir 45% de vos allocations chômage sous forme de capital. 50% de la somme vous est versée immédiatement et le second versement intervient six mois après la date de création de l’entreprise du salarié en freelance.

Pour finir, il est possible de continuer à toucher partiellement les allocations ARE après avoir créé l’entreprise. Toutefois, si les indépendants touchent un salaire, Pôle Emploi déduira 70% du montant brut de leurs allocations. Pour toucher cette aide, vous devez chaque mois continuer à actualiser votre situation auprès de Pôle emploi.

Vous êtes seul mais vous n’êtes pas seul.

En France, pour exercer son activité professionnelle en toute légalité, les indépendants disposent de plusieurs options en ce qui concerne le choix de leur statut social et de leur régime. Il peuvent en effet opter pour le statut de micro-entrepreneur, la création d’une société en créant une entreprise individuelle, opter pour une société unipersonnelle (SASU / EURL) ou encore le portage salarial.

Concernant le régime et le statut d’auto-entrepreneur (aujourd’hui appelé micro-entrepreneur), il s’agit d’une personne qui se déclare en tant qu’entrepreneur individuel. Les démarches sont très simples en ligne depuis ce lien vers le site internet de l’URSSAF.

Pour l’entreprise individuelle, le néo auto-entrepreneur divise son patrimoine personnel en deux parties, l’un privé et l’autre professionnel. Le patrimoine professionnel, également appelé patrimoine d’affectation, correspond à celui connu des créanciers et servant donc de garantie.

Si les travailleurs indépendants choisissent de devenir freelancer en créant une société unipersonnelle (SASU / EURL), ils doivent ouvrir un compte bancaire dédié au nom de la future société, déposer un minimum de capital (le capital minimum est de 1 €), publier en ligne la création d’une société dans un journal d’annonces légales et déposer des statuts au greffe du tribunal de commerce dont dépend le siège sociale de votre future société.

Pour l’option et le régime du portage salarial, le salarié en freelance doit signer une convention de portage et un contrat de travail avec une société de portage salarial. Cette dernière s’occupera ensuite de toutes les démarches administratives. Responsabilité limitée. Vous n’avez aucune entreprise à créer. Le freelance se décharge de toutes les formalités administratives, juridiques et l’enregistrement comptable des prestations de service. Le parfait compromis entre la liberté du freelance et la sécurité du salariat. Des avantages et des avantages.